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palombe.org - Préparation des barres de potence à la palombière

  • Téchené jean noel
  • 29 juil.
  • 3 min de lecture

palombe.org - Préparation des barres de potence à la palombière


Préparation des potences pour les mécaniques de palombière Pour optimiser le temps de l'élagueur et faciliter l'installation des mécaniques de votre palombière, une préparation minutieuse des barres d'appeaux (potences) en amont est essentielle. Voici des explications détaillées pour vous aider dans leur conception.


1. Comprendre le rôle des potences

Les potences servent de guides et de supports aux mécaniques qui actionnent les appeaux (pigeons vivants). Elles doivent être robustes, stables et permettre un mouvement fluide des mécanismes, tout en étant faciles à installer en hauteur.


2. Matériaux recommandés

Bois : Privilégiez des essences résistantes aux intempéries comme le chêne, le châtaignier, ou des bois traités autoclave de section suffisante (ex: 5x5 cm ou 6x4 cm). Le bois offre une bonne prise pour les fixations et se fond mieux dans l'environnement. Métal (acier galvanisé ou aluminium) : Pour une durabilité maximale et une plus grande légèreté, surtout si les potences sont longues. Des tubes carrés ou rectangulaires sont idéaux. Assurez-vous d'une protection anticorrosion. PVC renforcé : Une option plus légère et économique pour des potences de plus petite taille, mais vérifiez sa résistance aux UV et aux variations de température.


3. Dimensions et conception

Les dimensions des potences dépendront de la taille de vos mécaniques et de la hauteur d'installation souhaitée dans l'arbre. Longueur : Prévoyez une longueur suffisante pour permettre un bon débattement aux mécaniques. Une longueur de 1,40 m à 2,20 m est souvent un bon point de départ, à ajuster selon votre installation. Chez moi je suis à 1.60 m. Section : La section doit être adaptée au poids des mécaniques et aux contraintes liées au vent. Une section de 4x4 cm à 6x4 cm pour le bois, ou des tubes 2x2 cm ou 2.5x2.5cm pour le métal, est généralement suffisante. Perçages et fixations : Trous de fixation des mécaniques : Percez les trous nécessaires pour boulonner ou visser vos mécaniques à l'avance. Mesurez précisément l'espacement requis par votre modèle de mécanique. Points d'ancrage à l'arbre : Prévoyez des perçages robustes aux extrémités et le long de la potence pour les systèmes de fixation à l'arbre (tiges filetées, boulons traversants, sangles). Plus il y a de points d'ancrage, plus la potence sera stable. Idéalement, prévoyez des trous oblongs (en forme de fente) si vous utilisez des boulons traversants l'arbre, afin de permettre l'expansion et la contraction naturelle du bois de l'arbre sans contraindre excessivement la potence. Passage des câbles/ficelles : Si vos mécaniques sont actionnées par des câbles ou des ficelles, intégrez des poulies ou des œillets de guidage pour assurer un cheminement fluide et éviter les frottements. Pour le passage du chemin de fer faites 2 trous avec une mèche de 6.5.


4. Systèmes de fixation à l'arbre

C'est un point crucial pour la sécurité et la stabilité. J'opte généralement pour multiplier les trous sur la barre principale pour utiliser des pointes de 10 cm. Il existe bien d'autres systèmes pour fixer vos potences. Cependant quelle que soit la méthode choisie, prévoyez des cales ou des patins en caoutchouc/bois traité entre la potence et l'arbre. Cela permet de protéger l'écorce de l'arbre, d'éviter les frottements directs et de laisser un espace pour la croissance de l'arbre.


5. Finitions et protection

Ponçage et chanfreinage : Éliminez les arêtes vives pour éviter les blessures et faciliter la manipulation. Traitement du bois : Si vous utilisez du bois non traité, appliquez une lasure, un vernis ou un produit de protection fongicide/insecticide. Peinture mate : Pour une meilleure discrétion dans l'environnement, peignez les potences (surtout si elles sont métalliques) avec des couleurs mates type vert palombière ou noir mat qui se fondent dans la nature (vert, marron, kaki).


6. Pré-assemblage et marquage

Pré-assemblez : Si possible, assemblez une partie des mécaniques sur les potences au sol pour vérifier l'alignement et le bon fonctionnement. Marquez : Identifiez chaque potence (ex: "Potence A - Arbre du Nord") pour savoir précisément où elle doit être installée.


En préparant méticuleusement ces potences, vous fournirez à l'élagueur des éléments prêts à poser, réduisant considérablement le temps d'intervention en hauteur et assurant une installation optimale de votre palombière. En espérant que ces quelques astuces vous soient utiles pour vos palombière.

 
 
 

Commentaires


Voici une très belle collection de cinq profils qui capturent la diversité et les nuances des acteurs de la palombière

en chasse traditionnelle :

  1. Le Débutant (L'Apprenti)

  2. Le Poète (Le Convivial)

  3. Le Dilettante (Le Rêveur)

  4. Le Confirmé (L'Artisan)

  5. L'Expert (Le Puriste/Le Gardien)

palombe.org.jpg

Le Débutant (L’Apprenti)

 

Lui c’est le chasseur observateur qui vient découvrir ce mode de chasse ancestral, il doit être attentif, observer et poser beaucoup de questions.

En général il cherche à apprendre et à comprendre comment s’organise une palombière.

Quand on le forme à la montée et à la descente des appeaux, il fait attention et il est méticuleux car il a envie de bien faire,

En règle général, le débutant est un bon apprenant qui écoute ce qu’on lui enseigne mais tout dépend de la qualité de son maître d’enseignement. Car ce dernier, a un rôle crucial dans la transmission de ce savoir-faire ancestral.

salmis de palombe à la palombière
Salmis de palombes
Le plat préféré du
poête

Le Poète (Le Convivial)

 

Lui est un chasseur qui connaît un peu la chasse à la palombe ou plutôt qui survol le concept d’une palombière.

Il sait monter et descendre les appeaux sans trop faire d’erreur. De temps en temps il participe au nourrissage des appeaux, mais son implication s’arrête la. Il ne connaît pas les contraintes de la gestion d’une palombière.

Lui, ce qui l’intéresse c’est la convivialité et chasser l’entrecôte. Si par cas il a possibilité de ramener un couple de palombe, c’est le bonheur !

En somme, le Poète est celui qui vient chercher l'ambiance, le cadre, et l'amitié, la chasse étant un agréable prétexte.

Couloir de palombière

Le Dilettante ( Le Rêveur)

 

Lui c’est le chasseur qui vit dans le rêve de la chasse à la palombe. Il croit tout savoir sur le sujet mais au final par manque de temps il ne peut pas entretenir sa palombière correctement au fil des mois. Donc, quand la migration commence, il est toujours avec marteau et des pinces dans les mains, en train d’effectuer des bricolages à droite à gauche.

Malheureusement sa palombière en extérieur est à l’image de sa dilettance : couloirs non entretenus, réglages approximatif des mécaniques, sol mal entretenu, arbres non élagués… bref une palombière en mode délabrée.

Mais pour lui, tout cela n’est pas grave, il s’éclate dans ses rêves en imaginant poser des gros vols de palombes qui se posent malgré le grincement des mécaniques, les palombes qui se pendent et la cabane non camouflée. Pour lui le bonheur est dans le rêve.

Ce profil rappelle que la chasse à la palombe est autant une affaire de patience et de travail préparatoire qu'une affaire de chance et d'observation !

LA GARDE.jpg
La palombière dans le brouillard

Le Confirmé ( L’Artisant)

 

Lui c’est le chasseur passionné qui connaît très très bien sa palombière. A la différence des autres, il a travailler tout au long de l’année pour améliorer et bichonner sa palombière. Il en maîtrise tout les réglages des appeaux, il a fabriqué ses propres mécaniques, il a procédé aux agencements de la cabane. A sa garde, il maîtrise sur le bout des doigts les réglages de sémérage, il sait dresser les pigeons sur fil, et il met tout en œuvre pour que le sol ou il y a les filets soit le plus accueillant possible pour faire poser les belles bleues.

C’est un chasseur de palombe méticuleux.

Ce portrait met en lumière que la réussite dans cette chasse réside dans la préparation, l'ingénierie et le dévouement constant, faisant du Confirmé le véritable artisan de la pose.

Filets avec ressorts pour chasse à la palombe.
Le sol avec ses filets

L’Expert (Le Puriste / Le Gardien)

 

Lui, c’est le chasseur sans fusil, le vrai puriste qui chasse uniquement au filet. Il est totalement habité par sa passion, Bien évidemment c’est un chasseur de palombe confirmé, mais encore plus que ça. Il connaît toutes ses partitions pour roucouler les palombes.

Pendant les journées d’attente de la migration, il tri pois et féveroles pour gaver chaque soir les palombes et se rincer le gosier à l’armagnac pour désinfecter. Sinon, il prépare le mélange d’aliments pour gaver les palombes à la seringue.

La palombe, c’est son oiseau préféré, il le connaît par cœur. Il connaît les moments de migration en étudiant les quartiers de lune. Ses palombes sont en volière, il les élève avec affection pour la reproduction. Elles sont apprivoisées au fil du temps et de patience.

Après chaque saison de chasse, il relâche une partie de ses palombes qui lui ont servi d’appeaux.

Pour ce chasseur expert, la chasse à la palombe c’est son mode de vie qu’il transmet à sa descendance. L’essentiel est de respecter cet oiseau tout en prenant du plaisir.

Ce portrait est celui d’un véritable gardien de la tradition et de l'oiseau lui-même. Il est l'incarnation de l'harmonie entre la tradition, l'art de la chasse, et le profond respect de la nature. Il est le point culminant de l'apprentissage et du dévouement.

Rédaction :

Jean Noel Téchené

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